Psychiatriste de frontière

Durant une longue soirée au Karaoké bleu, Jacques Marchal m’a présenté le bouquiniste déçu (René Frantic).
J’ai expliqué que je n’avais pas la prétention d’écrire un guide de la ville et que je me situais probablement entre le chroniqueur, l’historien sauvage et l’archiviste amateur.
Puis, Jacques Marchal et le bouquiniste déçu (René Frantic) ont chanté sur Frontier Psychiatrist.
De façon un peu anormale. Comment chanter là-dessus?
Psychiatriste.
C’est incroyable comme le bouquiniste las semblait encore plus perdu que d’habitude quand il regardait et suivait Frontier Psychiatrist.
Tous les deux adorent le music-hall. Il y a plusieurs salles aux ambiances de music-hall au Pico Pico.
Il se trouve que René Frantic cherchait sa mère qu’il n’avait plus vue depuis longtemps, du jour où adolescent il avait quitté ses parents, et qu’il avait cru reconnaître dans le clip de The Avalanches, Frontier psychiatrist (Psychiatre à la frontière).
En plus de la photographie qui semblait lui parler en direct, un certain nombre de thèmes de la vidéo le touchaient comme s’ils lui étaient adressés :
L’école, les fantômes, ce garçon qui a besoin d’une thérapie (n’avait-il pas déjà entendu ça de nombreuses fois ?), ses problèmes psychosomatiques (n’en parlons pas), sa peur de la neige, les squelettes et les démons de l’école.

Il y avait aussi le pédopsychiatre, le tricot de marin, le bébé que sa sœur gardait, le chat, le coucou et cette professeur que sa mère rêvait d’être et qu’elle, championne des désirs étouffés, n’a jamais pu être.

Partager ce texte...
Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.