Complexés ? Moteurs de l’économie

Pour se défouler, c’est bien connu des services de développement économique, les complexés achètent toujours quelque chose de gros et de grand.
D’énorme si possible. De gigantesque quand ils sont très atteints.
Dès qu’ils le peuvent, les complexés achètent une grosse maison, une grosse moto, une énorme voiture, un gros bateau. C’est le grand débat économique au Pico Pico : les complexés sont des moteurs de l’économie. Ça ne vole pas haut.
Un économiste de Notre-Ville défend cette thèse : les complexés sont le moteur de l’économie. Il faudrait d’après lui qu’il y en ait de plus en plus.
Selon son raisonnement, sans les complexés qui achètent quelque chose de gros quand ils le peuvent (villa, yacht, piscine géante, paire de seins) et le plus souvent possible, il y aurait encore plus de chômage.
Tout de suite, Mlle Tendre-est-la-nuit (qui est aussi docteur en économie en plus d’être mannequin et miss beauté) a dit qu’avec plus de chômage, il y aurait encore plus de complexés inassouvis, non ? Et donc, si l’on suit cette idée, plus d’achats…
Quel cercle vicieux !

En revanche, il va être difficile d’effacer la misère humaine, cela supprimerait beaucoup trop d’emplois dans les secteurs sociaux et médicaux.
C’est la dernière celle-là. On le connaît ce raisonnement.
Pourtant, supprimer beaucoup d’emplois dans les secteurs sociaux et médicaux créerait de la misère humaine. Or, la misère humaine crée des emplois pour s’en occuper. On ne sait plus que faire. On tourne en rond dans la nuit.
On pense à Virgile l’auteur de la phrase et Debord, l’auteur du film, In girum imus nocte et consumimur igni, (le palindrome méditerranéen). Nous tournons en rond dans la nuit et sommes consumés par le feu.

Là-dessus quelqu’un a dit à la sortie : « La nature est trop belle pour être confiée à des écologistes. Tu as vu comment s’habillent les écologistes ? »
Les débats sur la pureté sont aussi nombreux que dangereux, dit Mlle Tendre-est-la-nuit, et nous étions sous le charme.

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En lien avec l’histoire sauvage, une pièce radiophonique : Souffrir à ST Tropez.

L’émission en deux parties
première partie :

deuxième partie :

Réalisation Jean-Matthieu Zahnd
Conseillère littéraire Caroline Ouazana

A 70 ans Jeanne Bregman a sauvé un pré-adolescent de la noyade. En guise de récompense, les parents de l’enfant (M. et Mme Merchant-Cazale) offrent à Jeanne Bregman quelques semaines à Saint-Tropez dans leur villa.
A la Pampanita, commence alors un séjour tout à fait particulier où une jeune Américaine qui occupe la villa voisine, proposera à Jeanne Bregman de jouer dans un film très spécial…
Ce sera pour elle l’occasion de découvrir une vie qu’elle n’avait jusque-là jamais imaginée, tout un monde. Cinéma, drogue et zombies.

Avec
Nita Klein ( Jeanne Bregman)
India Hair ( Sidney Mercury)
Antoine Sastre ( Vincent Gallatino)
Yvon Martin ( un Syndicaliste acteur de télé-réalité)
Lara Bruhl ( Jennifer Cook)
Rémi Goutalier ( Patrick Merchant-Cazale)
Léo Reynaud ( un Zombie syndicaliste)
Bastien Bouillon ( Lolito)
et
Sophie Bezard , Elodie Vincent, Loic Hourcastagnou, Emilie Chertier, Hermann Marchand, Louis-Marie Audubert, Lionel Mur, Matyas Simon, Mathilde Caupenne, Aurélien Osinski, Stéphane Szestak , Cécile Arnaud, Laurent Gauthier

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